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Des visages, des voix et des corps (2005-2013)

Pour la première fois en 2005, Patrice Chéreau, seul sur la scène de l’Odéon-Théâtre de l’Europe, lit Les Carnets du sous-sol de Dostoïevski. Juste après, le public peut à nouveau l’entendre dans Le Mausolée des amants d’Hervé Guibert puis dans Le Grand Inquisiteur, l’un des chapitres des Frères Karamazov. En 2007, il retrouve Pierre Boulez pour créer De la maison des morts, l’opéra de Leoš Janáček. La même année, le metteur en scène prépare à la Scala de Milan Tristan und Isolde, avec Daniel Barenboim au pupitre. Le travail de Chéreau va encore s’épurer non seulement dans les lectures de La Douleur, de Marguerite Duras, et de Coma, de Pierre Guyotat, mais aussi dans l’Elektra de Richard Strauss, sous la conduite d’Esa Pekka Salonen.

« Grand invité du Louvre » de novembre 2010 à janvier 2011, Patrice Chéreau rassemble dans ce musée qu’il fréquente depuis l’enfance, tous les arts. Le parcours de ce créateur d’exception s’y révèle dans toutes ses dimensions.

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